Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience, analyser le trafic de notre site et personnaliser les contenus. Vous pouvez accepter tous les cookies ou personnaliser vos choix.
Ces cookies sont nécessaires au bon fonctionnement du site. Ils permettent des fonctionnalités de base comme la navigation ou la sécurité, et ne peuvent pas être désactivés.
Ces cookies collectent des données anonymes sur la façon dont les visiteurs utilisent notre site. Ils nous aident à améliorer nos performances et à mieux comprendre vos besoins.
Ces cookies sont utilisés pour personnaliser les publicités et vous proposer des contenus adaptés à vos intérêts. Ils peuvent également être utilisés pour mesurer l’efficacité de nos campagnes publicitaires.
Par définition, le substrat est le milieu où les racines se développent et se protègent de la lumière, qu’elles ne supportent pas : elles sont photosensibles. Ainsi, il existe plusieurs substrats de culture que l’on peut classer dans deux catégories bien distinctes : la terre et l’hydroponie.
D’autre part, la culture dite moderne basée sur l’hydroponie (ou littéralement du grec : travail de l’eau) concerne les plantes évoluant dans un substrat inerte et stérile tel que les billes d’argile, la laine de roche, la fibre de coco, la sphaigne, la vermiculite, la pouzzolane... Ces différents substrats ne contiennent pas d’éléments nutritifs et obligent à des apports d’engrais constants et évolutifs par le biais de l’eau. Seuls des engrais minéraux sont à prescrire les conditions climatiques au sein de son espace de culture et la capacité des plantes à assimiler les apports en fonction du stade de croissance ou de floraison, afin de programmer ses marées et leur temps à l’aide d’un programmateur manuel, digital ou cyclique. Concrètement, plus les plantes évoluent, plus leurs besoins en eau et engrais sont importants.
La culture dite traditionnelle se rapporte à la terre qui ne nécessite pas ou peu d’apports d’engrais, selon son engraissement. Les engrais utilisés en terre, sous forme de poudre ou liquide peuvent être d’origine biologique ou bio-minérale. En effet, dans le cadre d’une culture en extérieure en pleine terre, les apports d’engrais ne sont pas obligatoires car les plantes peuvent déployer leurs racines sans limite pour combler leurs besoins nutritifs essentiels à leur croissance et leur floraison/fructification.
En revanche, dans le cadre d’une culture en terre en intérieur, les plantes sont cloisonnées dans des pots et par conséquent doivent faire l’objet d’un suivi attentionné au niveau des apports nutritifs. Déjà stabilisées à un pH entre 6,0 et 6,4, les terres “prêtes à l’emploi” proposées en jardinerie professionnelle se composent dans la majorité des cas de différentes formes de tourbes, d’humus et de perlite (élément permettant d’oxygéner le mélange et de garantir un bon drainage). Un terreau dit “light” contenant peu d’éléments nutritifs est à privilégier lors du premier empotage ou durant tout le cycle de croissance et de floraison, par volonté d’engraisser à sa convenance ou si une culture en terre veut être menée avec des engrais biominéraux par exemple.
Ainsi, une terre plus riche, envisageable dès le premier rempotage, pousse logiquement à espacer les apports nutritifs. De manière générale, sur une culture en terre, deux à trois rempotages sont à prévoir. Lors du passage en floraison ou en fructification, il est conseillé de passer dans un pot deux à trois fois plus volumineux que celui de croissance. Un principe simple à retenir : plus le volume de terre apporté est important, plus la masse racinaire est grande et plus les plantes sont productives ! facilement hydrosolubles et peuvent rester dans une solution (remuée régulièrement) une dizaine de jours. Cependant, certains fabriquants d’engrais (comme Terra Aquatica GHE) ont développés la bioponie, une gamme organique certifiée d’engrais (normes OMRI) utilisable et opérationnelle dans le cadre d’une culture hydroponique. Bien choisir son terreau c'est possible.
Support inerte le plus employé dans les systèmes hydroponiques domestiques, la bille d’argile expansée constitue le milieu de culture le plus simple et le plus pratique (réutilisable d’une récolte à l’autre) pour les cultivateurs débutants comme pour les confirmés. Elle a une grande capacité de drainage de l’eau, ce qui offre aux racines une grande oxygénation. Elles permettent d’utiliser l’irrigation par “flux et reflux” en continu ou par alternance, sans risque de saturation des plantes en eau et engrais. L’irrigation par marées (15/15 minutes par exemple) est aussi très efficace pour maximiser l’oxygénation aux racines et les forcer à se développer pour aller puiser l’eau.
Ce milieu de culture est aussi très répandu, surtout chez les professionnels horticoles. La majorité des cultures de tomates issues de l’industrie agro-alimentaire s’effectue sur ce substrat. La laine de roche est reconnue pour sa capacité à retenir l’eau et les éléments nutritifs, son irrigation demande donc une grande attention du cultivateur dans la mesure où elle doit être programmée et espacée de manière homogène sur le temps d’éclairage des plantes, afin de répondre à leurs besoins. Dans la pratique, le cultivateur averti prendra en compte le volume de laine de roche employé, de moisissure de celles-ci (développement de champignons pathogènes). La laine de roche, avant d’accueillir des plantes doit être neutralisée en la laissant tremper 24H dans une solution entre 5 et 5,5 de pH, car elle est naturellement basique.
Attention : la laine de roche contient des particules irritantes pour les voies respiratoires (humidifier avant toute manipulation).
Très bon marché et très aérée, la fibre de coco est un substrat écologique et renouvelable, obtenu à partir d’écorces de noix de coco. Elle contient des propriétés antifongiques et antibactériennes remarquables. La fibre de coco est biodégradable et présente une bonne solution alternative à la laine de roche, dont l’utilisation est similaire. La fibre de coco peut être mélangée à de la perlite ou de la bille d’argile à hauteur de 30%, afin de maximiser sa capacité de drainage. Résistante à la putréfaction, elle nécessite néanmoins une attention particulière au niveau de l’irrigation automatisée : une sécheresse avérée entraînerait une acidité malencontreuse du milieu et un développement de carences chez les plantes. De plus, par son milieu d’origine et à moins qu’elle soit déjà “prête à l’emploi” (certaines marques la proposent déjà traitée), la fibre de coco doit être tamponnée grâce à l’utilisation d’un “buffering agent” qui va venir dissoudre tous les sels qu’elle contient et la préparer efficacement à recevoir les plantes.
La bille d'argile
Les billes de 8-16 millimètres de diamètre fournissent une excellente structure pour les racines des végétaux et la rétention de bactéries bénéfiques ! Utilisation : trempez-les avant de les utiliser. S’il est trop haut, diminuez le pH.
Les billes d’argile Gold Label ont été conçues avec l’argile la plus pure. Pour la santé de vos plantes et de l’environnement, elles sont cuites dans un four ouvert, fonctionnant aux carburants propres.
La perlite
Support de culture hydroponique et composant essentiel à tout bon mélange de terre utilisée dans l’horticulture professionnelle. La perlite est une roche volcanique expansée, indispensable à toute terre et fibres de coco (à hauteur de 30%). Elle permet l’oxygénation optimale du système racinaire. Néanmoins, elle nécessite quelques précautions d’emploi à l’état sec. Le port de masque est recommandé car elle est irritante pour les voies respiratoires. Humide, elle reste inoffensive.
La sphaigne du Chili
Substrat végétal non fermenté, non enrichi et de pH 4. Matière organique : 70% du produit brut, matière sèche 70%. Originaire du Chili, la sphaigne constitue l’élément essentiel à la constitution de tout substrat car elle possède de grandes facultés anti-bactériennes. Elle a une grande capacité de rétention d’eau (20 fois son poids, très pratique lors des départs en vacances !), et a aussi le pouvoir de se régénérer, donc se développer. Elle se révèle très bénéfique dans le cadre d’une culture d’orchidées, des rempotages, de la germination, du bouturage...